Semécourt

Itinéraire

SEMECOURT

Code commune : 57645

Village fleuri : 2 Fleurs

Maire : Eugène Weisse

En 2012 :

901 habitants

16.2% d’enfants (<14 ans)

13.8% de retraités

HISTOIRE

1860 – Un clocher dans les vignes :

Un instant de repos pour souffler et redresser un dos endolori par le labourage.

Le vigneron et son épouse embrassaient de leurs regards un horizon clair et calme avec le village au milieu et le clocher qui se dressait au dessus. L’église ne se cachait pas, de tous les coteaux couverts de vignes on pouvait apercevoir le clocher dont les cloches rythmaient les travaux quotidiens.

1892 – L’ancien village :

Village lorrain on ne peut plus vrai, avec ses usoirs, ses tas de bois, matériels agricoles et autres. Rues empierrées pour la majeure partie et des chemins de champs pour le reste, constructions sans prétention, vie laborieuse très dure où l’entraide régnait et sans laquelle rien n’était possible. Qu’il s’agisse de fenaisons, de moissons, ou des vendanges, tout y était manuel.

Indifférence, intolérance étaient des mots que l’on ne connaissait pas.

1940 – L’expulsion :

Le pays étant occupé par les allemands depuis juin, novembre devait voir la sélection faite par l’occupant : être d’origine germanique (Deutche auf wiederauf) donnait le droit de rester chez soi ou alors opter pour la France encore libre avec 50 kilos de bagages et 100 marks. De toute manière la décision appartenait à la commission. Il y eut à cette occasion bon nombre de règlements de compte…

1944 – La Libération :

De juin à septembre 1944 les victoires alliées faisaient naître de grands espoirs, mais la guerre allait s’installer. Après des combats acharnés, le village fut libéré le 15 novembre, après avoir été dévasté et coupé de la France pendant près de cinq ans.

1945-1954 – La vie dans les baraquements provisoires :

Il fallait reloger voire loger toutes ces familles sans-abri. A cet effet, un mini village composé de baraquements de carton et de bois allait être installé provisoirement permettant à bon nombre de revenir dans leur village. Un provisoire qui devrait durer longtemps, mais qui n’a pas été sans attraits. Liberté retrouvée, la joie de vivre avait repris ses droits ; tous logés à la même enseigne à quelques mètres carrés près, des conditions de vie identiques, plus de haine mais une amitié partagée avec l’objectif de refaire une France heureuse, une France de paix.

Fin 1945 la population avait deux préoccupations essentielles : le ravitaillement, la reconstruction.

De 1946 à 1950 les maisons partiellement détruites furent réparées. L’approbation du plan d’aménagement du village allait permettre le démarrage de la reconstruction. A partir de 1952 le village devint un vaste chantier. La reconstruction de la mairie, de l’école en 1955 et la réédification de l’église en 1963 mirent un terme aux réparations de guerre.

Blason

D’or à la bordure d’argent au chef de gueules, chargé de trois besant d’or, le premier chargé d’une croix pattée.

Ce sont les armes de l’abbaye de Sainte Glossinde de Metz (d’azur à la bordure de gueules), qui possédait la seigneurie. Elles sont surmontées en chef par les du Val de Metz, partie du pays messin à laquelle appartenait Semécourt.

PATRIMOINE

Semécourt a subit de fortes destructions pendant la guerre. De ce fait, il reste peu de vestige patrimonial du passé. Bloqué entre les autoroutes et Euromoselle Sud, Semécourt a du mal à mettre autre chose en avant que son activité économique et commerciale.

Le patrimoine militaire est encore assez bien conservé. Il s’agit des forts de Semécourt, du Groupe fortifié Lorraine.

L’église Saint-Sylvestre du village, est construite dans un style moderne au XX° siècle.

PATRIMOINE VERT

Une voie verte de la CC Rives de Moselle passe à proximité de Semécourt. Il s’agit de la Boucle des Coteaux, longue de 9 km. Les liaisons permettent de rejoindre la véloroute Charles le Téméraire, ainsi qu’Argancy et les voies vertes de l’est de la CC. Il est aussi possible de remonter jusqu’à Talange.

La Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique Coteaux Calcaires du Rupt de Mad au Pays Messein s’étale 46 communes, dont Fèves, Norroy-le-Veneur, Semécourt et Plesnois. Le but de cette ZNIEFF est d’inventorié plus d’une centaine d’espèces déterminantes, aussi bien des amphibiens, des insectes, des poissons, des reptiles, des phanérogames, des ptéridophytes que des oiseaux.

Espèces protégées : Buse variable (Buteo buteo), Chevreuil européen (Capreolus capreolus).

CADRE DE VIE

Le village possède une école maternelle et une école primaire. Les équipements pour les jeunes se complètent par le Loft, local situé dans la maison des associations, réservé aux jeunes et géré par la commune. On compte aussi un centre socioculturel.

Il y a une salle des fêtes ainsi que des ateliers communaux. Le principal équipement social de la ville reste sa Maison des Associations, où un certains d’activités se déroulent. Elle sert à la fois de dojo, de salle de danse et de salle de musculation.

Il est toutefois possible de faire du sport ailleurs que là-bas. U parcours de santé est présent sur le territoire, ainsi qu’un Skate Park, un terrain de football et un boulodrome.

TISSU ECONOMIQUE

La principale zone d’emploi et de consommation est la zone commerciale Euromoselle Sud, où l’Auchan occupe la place centrale. En 2013, on recense dans la zone environ 430 emplois.

Source

INSEE, chiffres clés de la population, 2012

www.semecourt.fr

Formulaire de la ZNIEFF 410010377, Inventaire National du Patrimoine Naturel, 2015

www.rivesdemoselle.fr

Annuaires des entreprises, Parc d’activités, CC Rives de Moselle, 2013